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27/10/2021
Yonex IFB : Des résultats encourageants pour les Français
Les français peuvent trouver des points de satisfaction de leurs nombreux matchs du jour dans chacun des tableaux malgré le bilan négatif. Nous retiendrons donc la belle qualification de Brice LEVERDEZ, et les prestations encourageantes des joueuses de simple. Les paires françaises engagées sont passées parfois près de la qualification. Parmi les motifs de satisfaction, nous retiendrons également la densité du badminton français engagé dans le tournoi, ce qui en montre les progrès. L’avenir est prometteur.
Brice LEVERDEZ régale et se qualifie !
Au contraire des années précédentes, le tirage au sort avait été moins dur avec Brice LEVERDEZ (37, France) puisqu’il lui proposait Kashyap PARUPALLI (31, Inde). Le débat s’annonçait équilibré et il l’a longtemps été.
Dès le début, le joueur français montre à son adversaire toute sa détermination et joue, comme à son habitude, agressivement ! Il conclue de beaux points gagnants, mais en pratiquant ce jeu à risque, il commet des erreurs qui permettent à Kashyap PARUPALLI de rester au contact. (9/7 puis 11/8). Le joueur français expliquera ensuite avoir « ressenti beaucoup de pression dans ce 1er set, ce qui lui a fait commettre des erreurs de précision ». Malgré tout, peut-être libéré, le jeu offensif produit a une triple vertu : il le libère de ses tensions, soulève le public de Coubertin, et finit par payer. La seconde partie du 1er set est à son avantage et lui permet de l’emporter en contrôle 21/17.
Toujours agressif, il attaque de la même manière le second set, mais commet davantage d’erreurs, peut-être par précipitation, mais surtout parce que le jeu de défense et de contre adverse impacte l’efficacité offensive française. Kashyap PARUPALLI est devant au score et le français ne parvient pas à conclure les points qui lui permettraient de recoller. Il s’incline sur le même score, 21/17.
Dès le début du 3ème set, le ton est donné : Brice LEVERDEZ emporte deux points spectaculaires qui soulèvent les clameurs de la foule ! L’ambiance est montée d’un cran. Le français se relâche, se montre plus patient et fait les bons choix pour conclure par des amorties ou des attaques smashées qui ravissent le public. Ce troisième set est rondement mené et maîtrisé par le joueur français qui l’emporte nettement 21/11.
Il se montre satisfait « des solutions trouvées pour jouer offensivement comme d’habitude malgré le stress ressenti. Je suis heureux de cette qualification et je veux en profiter un maximum, car ce sont mes dernières années ici. Je suis également content de la qualification de Thomas (Rouxel) hier. Cela fait du bien pour le badminton français de voir des Simples Homme aller un peu plus dans le tableau. » Le prochain match (demain jeudi) sera l’occasion d’essayer de faire une performance contre le numéro 4 mondial Tien Chen Chou, le joueur de Taïpei, contre qui « je n’ai rien à perdre, si ce n’est donner le meilleur de moi-même. ».
Léonice HUET s’incline face à plus forte !
La première de tous les français du jour à entrer en piste a été Léonice HUET. Pour sa première participation, la joueuse classée 75ème mondiale avait fort à faire en affrontant la tenante du titre coréenne Se Young AN, tête de série numéro 4.
Entrée sans tension sur le court, la jeune française fait preuve d’audace dans le 1er set. Mais on sent vite la maîtrise de Se Young AN qui se détache à 11/6. La pause aide Léonice HUET qui trouve une solution dans le jeu court croisé, offrant au public de Coubertin une série de somptueuses amorties courts croisées. Cela n’est pas suffisant pour recoller et la jeune coréenne emporte le 1er set 21/10.
Ce premier set a été éprouvant physiquement de par l’intensité imposée par Se Young AN ainsi que par la durée des échanges. Et cela se sent dès le début du second set où la coréenne se détache rapidement. Elle contrôle le jeu en toute sérénité et montre tout son talent. La jeune française fait preuve de combativité mais cela n’est pas suffisant face à la supériorité de l’adversaire du jour. 21-9.
Mais de cette 1ère expérience aux IFB, Léonice HUET a beaucoup appris : « Elle m’a montré que j’avais encore beaucoup de choses à travailler pour performer, ce match n’est que du bonus. Mais c’était un peu compliqué au niveau physique dans le second en raison de l’intensité du 1er. J’ai donné tout ce que je pouvais, donc je suis contente. Je n’avais rien à perdre face à cette Top 8 mondiale, je n’avais pas de pression et j’ai pris un réel plaisir. »
Ratchanok INTANON contrôle et domine Marie BATOMENE !
La dernière française engagée dans le tableau de Simple Femme est Marie BATOMENE. Elle ne rencontre pas moins que la tête de série numéro 2, la thaïlandaise Ratchanok INTANON. Celle-ci s’affirme d’entrée par un sévère 5/0 qui montre l’ampleur de la tâche qui attend Marie BATOMENE. Le défi est de détail et la française est vite menée 17/8. Mais, « très tendue en ce début de partie car contre ce genre de joueuses, je cherche constamment le coup parfait » comme elle le l’expliquera ensuite, la française s’accroche et revient doucement à 18/12, soulevant l’espoir d’une Remontada dans le public. Il n’en fut pas ainsi : 21/13.
Davantage libérée, bien soutenue par un public bruyant, Marie BATOMENE se libère et se détache en début de seconde manche : 9/6. Elle joue mieux, ose poser ses amorties. Mais fidèle à elle-même, la joueuse thaïlandaise reste sereine, et hausse son niveau : le public peut alors admirer toute la délicatesse d’un jeu très léché. Le public est tenu en haleine à 17/16 : Marie BATOMENE va-t-elle réaliser l’exploit de gagner un set ? Las ! Elle s’incline 21/16.
Face au « jeu inhabituel proposé par son adversaire », Marie BATOMENE est consciente de la chance qu’elle a eu de « jouer contre cette très très bonne joueuse, et ici à Coubertin. J’ai des axes de travail car c’est un autre style de jeu ».
La japonaise Aya OHORI domine la jeune française Yaëlle HOYAUX.
On savait que le match risquait d’être déséquilibré tant en raison de l’écart au classement que par l’expérience internationale que possède la joueuse Japonaise. Yaëlle HOYAUX, entrée sous les clameurs du public, joue libérée en début de manche et tient le score jusqu’à 5 partout. C’est le moment que choisit la gauchère japonaise pour montrer sa supériorité technique et physique à la jeune espoir Française. Elle creuse petit à petit l’écart et décourage les offensives de la française. Aya OHORI l’emporte 21/12 dans la première manche.
Malgré de belles amorties court croisées qui prennent de vitesse son adversaire, Yaëlle HOYAUX est poussée à de nombreuses imprécisions qui creusent l’écart au score. La puissance de la Japonaise s’impose aisément dans le second set 21/10. Une première expérience pour la joueuse française qui est riche d’enseignements pour cette joueuse d’avenir.
Les anglaises supérieures à Margot LAMBERT et Anne TRAN !
La paire Margot LAMBERT et Anne TRAN (n°356), récemment formée, n’a pas à rougir du tout de sa défaite contre la paire anglaise Chloe BIRCH et Lauren SMITH (TDS 6, Angleterre). Ces joueuses font partie du gotha mondial depuis quelques saisons déjà, et après un départ où les françaises sont apparues détendues et offensives, elles se sont reprises. Menées au score, les anglaises se sont ajustées lors de la pause du 1er set et ont ensuite compliqué la tâche des françaises, notamment en défendant mieux. 21/16 pour Chloe BIRCH et Lauren SMITH.
Le second set a lui aussi été spectaculaire, mais les anglaises se sont montrées globalement plus solides en défense et plus percutantes dans leurs attaques smashées. Anne TRAN et Margot LAMBERT avaient plus de difficultés à conclure les échanges qu’elles dominaient. Elles s’inclinent sur le score de 21/12. A la sortie du cours, elles exprimaient « leur déception de ne pas avoir joué au niveau auquel nous espérions évoluer », soulignant notamment « beaucoup d’erreurs » de leur part. Gageons que cette paire, récemment formée, deviendra vite performante au plus haut niveau.
Les doubles hommes français assurent le spectacle !
La paire française Fabien DELRUE et William VILLEGER (N°84, France) rencontre dès le premier tour les têtes de série numéro 8 : Takuro HOKI et Yugo KOBAYASHI (N°16, Japon). Arrivée sous les applaudissements du public nombreux de Coubertin, la paire française a du mal à trouver de l’espace, le jeu au filet rapporte quelques points. A la moindre incartade des jeunes Français, le couperet tombe. Ils sont menés 11 à 3 à l’arrêt de jeu du premier set, ils ne rattraperont pas : 21/9 au premier set.
La paire française entame mieux son deuxième set. Ils ne laissent pas l’écart se creuser, et prennent l’avantage à l’arrêt de jeu 11 à 9. La deuxième partie de set sera accrochée également. Au final, les français n’arrivent pas à passer cette étape, 19/21 pour les japonais. « Il nous manque de la rigueur au jeu de mi-court. Il ne faut pas forcément qu’on joue en mettant de la vitesse c’est un jeu qu’aime les asiatiques » Fabien DELRUE.
« On est assez contents de qu’on a fait, et un peu frustrés aussi de démarrer le match comme ça. On était tendus, on n’a pas pu faire comme au deuxième set pour les embêter un peu. Ça a fait plaisir de jouer ce genre de paires, surtout quand au deuxième set on a le niveau pour les accrocher. Ça fait plaisir. C’est ma première à Coubertin et le public est top. Quand on rentre dans la salle, ça met des frissons », souligne William VILLEGER.
Lucas CORVÉE et Ronan LABAR (N°116, France) rencontrent Supak JOMKOH et Kittinupong KEDREN (N°153, Thaïlande). Attendus par le public de Coubertin, les deux français font de beaux points dans le premier set, même si la fin de celui-ci a été tendu 22/20.
Au retour sur le terrain, les français se démobilisent et les thaïlandais dominent la première partie de ce nouveau set jusqu’à 5/1 puis Lucas CORVÉE trouve des solutions : amortis et smash dans la rivière déstabilisent les adversaires. Mais cela ne suffit pas, à la pause les thaïlandais mènent 11 à 4.
L’arrêt de jeu recentre les esprits, les Français se relancent de quelques points mais leurs adversaires continuent leur offensive. Après un volant fond de court croisé filet, Lucas CORVÉE relance la paire française. Mais cela ne suffira pas : deuxième set remporté par les Thaïlandais 21/14.
Pour le troisième set, remobilisation des français qui mènent jusqu’à l’égalisation des Thaïlandais à 8 partout. Ces derniers prennent l’avantage jusqu’à l’arrêt de jeu 11 à 9. Chaque point est accroché mais les thaïlandais marquent mieux les opportunités. Score final : 21/16 pour Supak JOMKOH et Kittinupong KEDREN.
« On va regarder et analyser la vidéo. On a peu de matchs à ce niveau-là. On va pouvoir mettre des choses en place et voir pour la suite. On est très déçus, y’avait la place de faire encore mieux, de gagner sûrement … » Lucas CORVÉE.
Double mixte franco-australien : On y a cru !
La paire danoise connue du grand public, Mathias CHRISTIANSEN et Alexandra BØJE (N°16) entrent sur le terrain face à une paire inédite composée de deux joueurs bien éloignés d’habitude : Ronan LABAR, joueur Français et Gronya SOMERVILLE, joueuse Australienne que l’on a pu voir aux derniers Jeux Olympiques.
Cette paire inédite prend du temps pour se trouver, et le premier set n’est pas à leur avantage, les Danois se connaissent bien. Dans le deuxième set, la surprise est là, les deux nouveaux partenaires se trouvent et sont plus offensifs. Une stratégie payante. Ils vont mener pendant tout le set et le remporter avec panache. Imparable sur sa défense, l’australienne donnera du fil à retordre aux assauts répétés du géant danois. Dans le troisième set les jeux s’équilibrent et l’avantage passe d’un côté puis de l’autre. La tension est palpable, les Danois se sont réveillés et ne laisseront pas la place. Après plusieurs fautes de chaque côté, c’est finalement la paire danoise qui l’emporte. Le public retiendra lui les smashs sautés de Ronan LABAR et la précision de Gronya SOMERVILLE. Une paire à suivre au prochain tournoi du circuit en Allemagne.
« C’est la première fois qu’on joue ensemble, on enchaîne avec l’Allemagne la semaine prochaine. Ça a été un peu difficile sur le premier set, après ce sont des joueurs vice-champions d’Europe, dans le top 20 mondial. On savait que ce serait un match compliqué. Finalement on a réussi à bien se trouver, on les a crispés. Ils nous laissent une chance à 20-19, je loupe le point à 21-20, ça va dans les deux sens. » dixit Ronan LABAR.
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Tous les matchs Dès demain, suivez les rencontres en Direct sur les sites Live Yonex IFB (cours 1, 2, 4) ou Live L’Équipe (cours 3).
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Au contraire des années précédentes, le tirage au sort avait été moins dur avec Brice LEVERDEZ (37, France) puisqu’il lui proposait Kashyap PARUPALLI (31, Inde). Le débat s’annonçait équilibré et il l’a longtemps été.
Dès le début, le joueur français montre à son adversaire toute sa détermination et joue, comme à son habitude, agressivement ! Il conclue de beaux points gagnants, mais en pratiquant ce jeu à risque, il commet des erreurs qui permettent à Kashyap PARUPALLI de rester au contact. (9/7 puis 11/8). Le joueur français expliquera ensuite avoir « ressenti beaucoup de pression dans ce 1er set, ce qui lui a fait commettre des erreurs de précision ». Malgré tout, peut-être libéré, le jeu offensif produit a une triple vertu : il le libère de ses tensions, soulève le public de Coubertin, et finit par payer. La seconde partie du 1er set est à son avantage et lui permet de l’emporter en contrôle 21/17.
Toujours agressif, il attaque de la même manière le second set, mais commet davantage d’erreurs, peut-être par précipitation, mais surtout parce que le jeu de défense et de contre adverse impacte l’efficacité offensive française. Kashyap PARUPALLI est devant au score et le français ne parvient pas à conclure les points qui lui permettraient de recoller. Il s’incline sur le même score, 21/17.
Dès le début du 3ème set, le ton est donné : Brice LEVERDEZ emporte deux points spectaculaires qui soulèvent les clameurs de la foule ! L’ambiance est montée d’un cran. Le français se relâche, se montre plus patient et fait les bons choix pour conclure par des amorties ou des attaques smashées qui ravissent le public. Ce troisième set est rondement mené et maîtrisé par le joueur français qui l’emporte nettement 21/11.
Il se montre satisfait « des solutions trouvées pour jouer offensivement comme d’habitude malgré le stress ressenti. Je suis heureux de cette qualification et je veux en profiter un maximum, car ce sont mes dernières années ici. Je suis également content de la qualification de Thomas (Rouxel) hier. Cela fait du bien pour le badminton français de voir des Simples Homme aller un peu plus dans le tableau. » Le prochain match (demain jeudi) sera l’occasion d’essayer de faire une performance contre le numéro 4 mondial Tien Chen Chou, le joueur de Taïpei, contre qui « je n’ai rien à perdre, si ce n’est donner le meilleur de moi-même. ».
Léonice HUET s’incline face à plus forte !
La première de tous les français du jour à entrer en piste a été Léonice HUET. Pour sa première participation, la joueuse classée 75ème mondiale avait fort à faire en affrontant la tenante du titre coréenne Se Young AN, tête de série numéro 4.
Entrée sans tension sur le court, la jeune française fait preuve d’audace dans le 1er set. Mais on sent vite la maîtrise de Se Young AN qui se détache à 11/6. La pause aide Léonice HUET qui trouve une solution dans le jeu court croisé, offrant au public de Coubertin une série de somptueuses amorties courts croisées. Cela n’est pas suffisant pour recoller et la jeune coréenne emporte le 1er set 21/10.
Ce premier set a été éprouvant physiquement de par l’intensité imposée par Se Young AN ainsi que par la durée des échanges. Et cela se sent dès le début du second set où la coréenne se détache rapidement. Elle contrôle le jeu en toute sérénité et montre tout son talent. La jeune française fait preuve de combativité mais cela n’est pas suffisant face à la supériorité de l’adversaire du jour. 21-9.
Mais de cette 1ère expérience aux IFB, Léonice HUET a beaucoup appris : « Elle m’a montré que j’avais encore beaucoup de choses à travailler pour performer, ce match n’est que du bonus. Mais c’était un peu compliqué au niveau physique dans le second en raison de l’intensité du 1er. J’ai donné tout ce que je pouvais, donc je suis contente. Je n’avais rien à perdre face à cette Top 8 mondiale, je n’avais pas de pression et j’ai pris un réel plaisir. »
Ratchanok INTANON contrôle et domine Marie BATOMENE !
La dernière française engagée dans le tableau de Simple Femme est Marie BATOMENE. Elle ne rencontre pas moins que la tête de série numéro 2, la thaïlandaise Ratchanok INTANON. Celle-ci s’affirme d’entrée par un sévère 5/0 qui montre l’ampleur de la tâche qui attend Marie BATOMENE. Le défi est de détail et la française est vite menée 17/8. Mais, « très tendue en ce début de partie car contre ce genre de joueuses, je cherche constamment le coup parfait » comme elle le l’expliquera ensuite, la française s’accroche et revient doucement à 18/12, soulevant l’espoir d’une Remontada dans le public. Il n’en fut pas ainsi : 21/13.
Davantage libérée, bien soutenue par un public bruyant, Marie BATOMENE se libère et se détache en début de seconde manche : 9/6. Elle joue mieux, ose poser ses amorties. Mais fidèle à elle-même, la joueuse thaïlandaise reste sereine, et hausse son niveau : le public peut alors admirer toute la délicatesse d’un jeu très léché. Le public est tenu en haleine à 17/16 : Marie BATOMENE va-t-elle réaliser l’exploit de gagner un set ? Las ! Elle s’incline 21/16.
Face au « jeu inhabituel proposé par son adversaire », Marie BATOMENE est consciente de la chance qu’elle a eu de « jouer contre cette très très bonne joueuse, et ici à Coubertin. J’ai des axes de travail car c’est un autre style de jeu ».
La japonaise Aya OHORI domine la jeune française Yaëlle HOYAUX.
On savait que le match risquait d’être déséquilibré tant en raison de l’écart au classement que par l’expérience internationale que possède la joueuse Japonaise. Yaëlle HOYAUX, entrée sous les clameurs du public, joue libérée en début de manche et tient le score jusqu’à 5 partout. C’est le moment que choisit la gauchère japonaise pour montrer sa supériorité technique et physique à la jeune espoir Française. Elle creuse petit à petit l’écart et décourage les offensives de la française. Aya OHORI l’emporte 21/12 dans la première manche.
Malgré de belles amorties court croisées qui prennent de vitesse son adversaire, Yaëlle HOYAUX est poussée à de nombreuses imprécisions qui creusent l’écart au score. La puissance de la Japonaise s’impose aisément dans le second set 21/10. Une première expérience pour la joueuse française qui est riche d’enseignements pour cette joueuse d’avenir.
Les anglaises supérieures à Margot LAMBERT et Anne TRAN !
La paire Margot LAMBERT et Anne TRAN (n°356), récemment formée, n’a pas à rougir du tout de sa défaite contre la paire anglaise Chloe BIRCH et Lauren SMITH (TDS 6, Angleterre). Ces joueuses font partie du gotha mondial depuis quelques saisons déjà, et après un départ où les françaises sont apparues détendues et offensives, elles se sont reprises. Menées au score, les anglaises se sont ajustées lors de la pause du 1er set et ont ensuite compliqué la tâche des françaises, notamment en défendant mieux. 21/16 pour Chloe BIRCH et Lauren SMITH.
Le second set a lui aussi été spectaculaire, mais les anglaises se sont montrées globalement plus solides en défense et plus percutantes dans leurs attaques smashées. Anne TRAN et Margot LAMBERT avaient plus de difficultés à conclure les échanges qu’elles dominaient. Elles s’inclinent sur le score de 21/12. A la sortie du cours, elles exprimaient « leur déception de ne pas avoir joué au niveau auquel nous espérions évoluer », soulignant notamment « beaucoup d’erreurs » de leur part. Gageons que cette paire, récemment formée, deviendra vite performante au plus haut niveau.
Les doubles hommes français assurent le spectacle !
La paire française Fabien DELRUE et William VILLEGER (N°84, France) rencontre dès le premier tour les têtes de série numéro 8 : Takuro HOKI et Yugo KOBAYASHI (N°16, Japon). Arrivée sous les applaudissements du public nombreux de Coubertin, la paire française a du mal à trouver de l’espace, le jeu au filet rapporte quelques points. A la moindre incartade des jeunes Français, le couperet tombe. Ils sont menés 11 à 3 à l’arrêt de jeu du premier set, ils ne rattraperont pas : 21/9 au premier set.
La paire française entame mieux son deuxième set. Ils ne laissent pas l’écart se creuser, et prennent l’avantage à l’arrêt de jeu 11 à 9. La deuxième partie de set sera accrochée également. Au final, les français n’arrivent pas à passer cette étape, 19/21 pour les japonais. « Il nous manque de la rigueur au jeu de mi-court. Il ne faut pas forcément qu’on joue en mettant de la vitesse c’est un jeu qu’aime les asiatiques » Fabien DELRUE.
« On est assez contents de qu’on a fait, et un peu frustrés aussi de démarrer le match comme ça. On était tendus, on n’a pas pu faire comme au deuxième set pour les embêter un peu. Ça a fait plaisir de jouer ce genre de paires, surtout quand au deuxième set on a le niveau pour les accrocher. Ça fait plaisir. C’est ma première à Coubertin et le public est top. Quand on rentre dans la salle, ça met des frissons », souligne William VILLEGER.
Lucas CORVÉE et Ronan LABAR (N°116, France) rencontrent Supak JOMKOH et Kittinupong KEDREN (N°153, Thaïlande). Attendus par le public de Coubertin, les deux français font de beaux points dans le premier set, même si la fin de celui-ci a été tendu 22/20.
Au retour sur le terrain, les français se démobilisent et les thaïlandais dominent la première partie de ce nouveau set jusqu’à 5/1 puis Lucas CORVÉE trouve des solutions : amortis et smash dans la rivière déstabilisent les adversaires. Mais cela ne suffit pas, à la pause les thaïlandais mènent 11 à 4.
L’arrêt de jeu recentre les esprits, les Français se relancent de quelques points mais leurs adversaires continuent leur offensive. Après un volant fond de court croisé filet, Lucas CORVÉE relance la paire française. Mais cela ne suffira pas : deuxième set remporté par les Thaïlandais 21/14.
Pour le troisième set, remobilisation des français qui mènent jusqu’à l’égalisation des Thaïlandais à 8 partout. Ces derniers prennent l’avantage jusqu’à l’arrêt de jeu 11 à 9. Chaque point est accroché mais les thaïlandais marquent mieux les opportunités. Score final : 21/16 pour Supak JOMKOH et Kittinupong KEDREN.
« On va regarder et analyser la vidéo. On a peu de matchs à ce niveau-là. On va pouvoir mettre des choses en place et voir pour la suite. On est très déçus, y’avait la place de faire encore mieux, de gagner sûrement … » Lucas CORVÉE.
Double mixte franco-australien : On y a cru !
La paire danoise connue du grand public, Mathias CHRISTIANSEN et Alexandra BØJE (N°16) entrent sur le terrain face à une paire inédite composée de deux joueurs bien éloignés d’habitude : Ronan LABAR, joueur Français et Gronya SOMERVILLE, joueuse Australienne que l’on a pu voir aux derniers Jeux Olympiques.
Cette paire inédite prend du temps pour se trouver, et le premier set n’est pas à leur avantage, les Danois se connaissent bien. Dans le deuxième set, la surprise est là, les deux nouveaux partenaires se trouvent et sont plus offensifs. Une stratégie payante. Ils vont mener pendant tout le set et le remporter avec panache. Imparable sur sa défense, l’australienne donnera du fil à retordre aux assauts répétés du géant danois. Dans le troisième set les jeux s’équilibrent et l’avantage passe d’un côté puis de l’autre. La tension est palpable, les Danois se sont réveillés et ne laisseront pas la place. Après plusieurs fautes de chaque côté, c’est finalement la paire danoise qui l’emporte. Le public retiendra lui les smashs sautés de Ronan LABAR et la précision de Gronya SOMERVILLE. Une paire à suivre au prochain tournoi du circuit en Allemagne.
« C’est la première fois qu’on joue ensemble, on enchaîne avec l’Allemagne la semaine prochaine. Ça a été un peu difficile sur le premier set, après ce sont des joueurs vice-champions d’Europe, dans le top 20 mondial. On savait que ce serait un match compliqué. Finalement on a réussi à bien se trouver, on les a crispés. Ils nous laissent une chance à 20-19, je loupe le point à 21-20, ça va dans les deux sens. » dixit Ronan LABAR.
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