Ce vendredi 21 juin, la Fédération Française de Badminton (FFBaD) et l’Association Pour les Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH) ont signé une convention dont l’objectif est de développer la pratique du badminton auprès de ces publics et de promouvoir un sport plus inclusif au travers d’initiations dans les clubs et dans les établissements spécialisés. Cette convention s’inscrit dans une politique plus large de la FFBaD visant à accélérer, sur le terrain, l’accueil des personnes en situation de handicap.

« Nous avons la chance d’être un sport dont la caractéristique centrale est l’accessibilité de sa pratique. Cette chance nous confère la responsabilité d’être exemplaire en matière d’inclusion et d’être un catalyseur d’initiative, qu’elles soient portées par nos clubs qui débordent d’idées, ou par des associations partenaires. A moins d’un an de l’entrée du para-badminton aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020, je suis ravi de cet engagement en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap sur les terrains de badminton en France » précise Florent Chayet, président de la FFBaD.

Accélérer l’accueil des personnes en situation de handicap

Une personne en situation de handicap sur deux déclare avoir une activité physique au moins une fois par semaine alors que pour 87% d’entre elle, la pratique du sport est importante voire essentielle. Problématique d’accessibilité aux équipements sportifs, déficit dans l’accueil de ces publics mais aussi barrières psychologiques et mentales, les freins sont connus. Il est désormais nécessaire d’accélérer sur le terrain l’accueil des personnes en situation de handicap.

La signature de la présente convention permettra notamment à la FFBaD d’accueillir le public des établissements affiliés à la Fédération des APAJH sur ses « plateaux handibad inclusifs ».

Ces journées de découverte ont vocation à se généraliser sur le territoire national dès septembre 2019. Elles permettent aux clubs de créer des liens avec les structures locales qui accueillent des personnes handicapées (IME, centres de rééducation…) et de sensibiliser les publics valides au handicap.