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27/01/2022
Ensemble, disons non au racisme
Le 22 janvier 2022, la joueuse française de l'ASPTT Strasbourg (67) - Rosy Pancasari - a été la cible de propos racistes diffusés sur les réseaux sociaux. Unanimement, nous condamnons ces propos et déplorons l’image qu’ils renvoient de notre communauté.
Pour permettre une prise de conscience collective, Rosy s’associe à la FFBaD pour rappeler la beauté de notre sport, les valeurs qu’il peut porter et le chemin vertueux que nous souhaitons tous emprunter.
Rosy Pancasari, joueuse de l'ASPTT Strasbourg :
« Ces termes sont blessants, ils m’affectent beaucoup, au nom de toutes ces années de travail acharné pour en arriver là. Je suis née en Indonésie et ma famille m’a élevée dans le respect. J’ai obtenu la nationalité française pour plusieurs raisons : en tant que femme, j’apprécie la liberté de choix, d’expression ; en tant que citoyenne, j’apprécie l’égalité. C’est le badminton qui m’a amenée en France grâce à Weny et Arif, en 2013. J’ai appris la langue française, je suis tombée amoureuse de la France, j’ai obtenu mon DEJEPS badminton. Et maintenant, mon objectif après une longue blessure, c’est de viser la qualification pour les Jeux de 2024.
Le racisme n’a pas sa place dans le sport, le gymnase doit rester un lieu de neutralité. Le badminton, c’est ma passion. Pour avoir des résultats, l’état d’esprit, le fair-play, le respect comptent beaucoup. Quand j’encadre des jeunes à Strasbourg, je leur parle de tout ça, de tout ce qu’il faut faire avant, pendant et après les matches, sur les terrains mais aussi en-dehors.
Je pardonne à ces personnes qui restent des humains, on fait tous des erreurs, l’important est d’en tirer des leçons. Je ne veux pas aller plus loin dans mes démarches mais je veux agir pour que ça n’arrive plus. »
Yohan Penel, président de la FFBaD :
« Ces termes sont blessants, ils m’affectent beaucoup, au nom de toutes ces années de travail acharné pour en arriver là. Je suis née en Indonésie et ma famille m’a élevée dans le respect. J’ai obtenu la nationalité française pour plusieurs raisons : en tant que femme, j’apprécie la liberté de choix, d’expression ; en tant que citoyenne, j’apprécie l’égalité. C’est le badminton qui m’a amenée en France grâce à Weny et Arif, en 2013. J’ai appris la langue française, je suis tombée amoureuse de la France, j’ai obtenu mon DEJEPS badminton. Et maintenant, mon objectif après une longue blessure, c’est de viser la qualification pour les Jeux de 2024.
Le racisme n’a pas sa place dans le sport, le gymnase doit rester un lieu de neutralité. Le badminton, c’est ma passion. Pour avoir des résultats, l’état d’esprit, le fair-play, le respect comptent beaucoup. Quand j’encadre des jeunes à Strasbourg, je leur parle de tout ça, de tout ce qu’il faut faire avant, pendant et après les matches, sur les terrains mais aussi en-dehors.
Je pardonne à ces personnes qui restent des humains, on fait tous des erreurs, l’important est d’en tirer des leçons. Je ne veux pas aller plus loin dans mes démarches mais je veux agir pour que ça n’arrive plus. »
Yohan Penel, président de la FFBaD :
« Ce qui s’est produit ce week-end n’est pas anodin. Cela arrive dans d’autres sports et le badminton n’est pas épargné. Il faut en tirer des leçons, en parler, rappeler ce qui fait la richesse de notre sport où chaque badiste se nourrit des autres, et que cette situation intolérable ne se reproduise plus.
Cette semaine, c’est la semaine olympique et paralympique, à laquelle Rosy a participé dans une école de Cergy (95). C’est une semaine de promotion du sport et des valeurs de l’olympisme, « excellence, amitié, respect ». Rosy incarne ces valeurs à travers son parcours et son abnégation.
Pour aller toujours plus haut, le badminton a besoin d’exemplarité dans tous les domaines. Derrière chaque badiste, il y a un être humain avec ses qualités et ses défauts, mais aussi ses blessures. Nous réaffirmons que nous ne voulons plus entendre ce genre de propos dans les gymnases, de la part de joueurs, de joueuses, ou de personnes qui viennent assister à des matches de notre beau sport, universel par excellence, quels que soient la couleur de peau, l’âge ou le genre.
Nous voulons renforcer le contenu citoyen dans les écoles françaises de badminton et dans les pôles, pour que chaque enfant se réjouisse d’évoluer dans un environnement cosmopolite. Le badminton est notre langue commune. Mais la passion, légitime, ne justifiera jamais de tels débordements. Le respect est une valeur cardinale de notre sport, et nous allons nous appuyer sur ce qui vient de se passer pour intervenir rapidement dans chacun des 12 pôles de badminton, et dire « non », ensemble, à l’intolérance et au racisme. »
Cette semaine, c’est la semaine olympique et paralympique, à laquelle Rosy a participé dans une école de Cergy (95). C’est une semaine de promotion du sport et des valeurs de l’olympisme, « excellence, amitié, respect ». Rosy incarne ces valeurs à travers son parcours et son abnégation.
Pour aller toujours plus haut, le badminton a besoin d’exemplarité dans tous les domaines. Derrière chaque badiste, il y a un être humain avec ses qualités et ses défauts, mais aussi ses blessures. Nous réaffirmons que nous ne voulons plus entendre ce genre de propos dans les gymnases, de la part de joueurs, de joueuses, ou de personnes qui viennent assister à des matches de notre beau sport, universel par excellence, quels que soient la couleur de peau, l’âge ou le genre.
Nous voulons renforcer le contenu citoyen dans les écoles françaises de badminton et dans les pôles, pour que chaque enfant se réjouisse d’évoluer dans un environnement cosmopolite. Le badminton est notre langue commune. Mais la passion, légitime, ne justifiera jamais de tels débordements. Le respect est une valeur cardinale de notre sport, et nous allons nous appuyer sur ce qui vient de se passer pour intervenir rapidement dans chacun des 12 pôles de badminton, et dire « non », ensemble, à l’intolérance et au racisme. »