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12/03/18
"Organiser un championnat, c'est énormément de partage"
Entretien avec Eric TEOULLE président du club de Pertuis, organisateur des derniers Championnats de France de Parabadminton. Il nous livre son expérience.
Que retenez-vous de cette aventure ?
ETe: Humainement parlant c’était vraiment génial. On a travaillé de telle sorte que nous puissions vivre « le plus sereinement possible » la compétition, l’essentiel se passant bien entendu en amont. Cet événement a créé une synergie entre toutes les personnes qui ont participé. Un championnat, c’est énormément de partage. Ça s’est déroulé dans un esprit très positif. C’est extrêmement enrichissant.
Retour en arrière, quand et comment avez-vous décidé d’organiser cet événement et pourquoi le Parabadminton ?
ETe: C’est un sujet qui touche particulièrement. J’ai présenté le projet au bureau qui m’a suivi. En dehors de l’aspect sportif, la valeur humaine est indéniable sur le Parabadminton. C’étaient, aussi, des championnats « faisables » par rapport à nos contraintes matérielles.
Qu’est ce que vous en avez retiré ?
ETe: Toutes les personnes qui se sont impliquées bénévolement nous ont fait part de leur satisfaction. Les gens ont été heureux de s’investir et ça, c’est gratifiant. Les joueurs nous ont aussi témoigné leur satisfaction. On a mis les petits plats dans les grands pour les accueillir. Pour le club, ça a amélioré beaucoup de choses, notamment au niveau de la reconnaissance et de la crédibilité. Pour la ville de Pertuis, c’était la première fois qu’un Championnat de France était organisé dans la commune, comme c’était aussi la première fois qu’un Ministre venait. Les acteurs locaux étaient ravis d’être mis en lumière et de voir que l’équipement municipal était utilisé. Clairement, cet événement nous a permis de faire quelques demandes supplémentaires.
Qu’est-ce qui a été le plus compliqué à gérer ?
ETe: Il faut s’appuyer sur les bonnes personnes et trouver les bons bénévoles. On a eu de la chance car on a trouvé très vite les responsables de chaque commission (90% des personnes étaient issues du club). La gestion du temps, comme celle des imprévus, est aussi très importante. Plus on approchait de la compétition, plus le rythme des réunions augmentait. Quand on se lance dans cette aventure, il faut anticiper un certain nombre de détails. La clé du succès est vraiment de s’adapter et de savoir changer de direction si besoin est tout en respectant le cahier des charges. Mais beaucoup d’actions restent du ressort du club et c’est très motivant. C’est pourquoi, le club et les personnes qui se sont engagées se tiennent à disposition pour aider les futurs organisateurs en leur proposant un retour d’expérience afin de leur faire gagner du temps.
Parlez-nous des relations avec la fédération?
ETe: Nous avons très bien vécu le fait de travailler avec la Fédération. Nous avons été accompagnés et non muselés. Sur certains points, nous avons pu discuter et adapter le cahier des charges. La présence de la FFBaD et de Silvia (responsable des événements nationaux NDLR), s’est amplifiée avec l’arrivée de la compétition mais toujours avec le bon dosage. Sur certains points, nous étions totalement autonomes. C’est nous qui avons, par exemple, et grâce aux conseils de personnes compétentes, initié la démarche d’obtention du label Agenda 21.
S’il ne fallait retenir qu’une image …
ETe: Une seule, c’est compliqué ! J’ai adoré voir les joueurs saluer, reconnaissants et respectueux, les juges de ligne à la fin de chaque rencontre. Mais aussi la part éducative qu’on a pu apporter auprès du public -enfant et adulte – en créant une « banalisation positive » du regard porté sur le handicap. Quand tout est mis en place pour que la différence ne soit pas un frein à la pratique et à l’échange, alors, la partie est gagnée !
ETe: Humainement parlant c’était vraiment génial. On a travaillé de telle sorte que nous puissions vivre « le plus sereinement possible » la compétition, l’essentiel se passant bien entendu en amont. Cet événement a créé une synergie entre toutes les personnes qui ont participé. Un championnat, c’est énormément de partage. Ça s’est déroulé dans un esprit très positif. C’est extrêmement enrichissant.
Retour en arrière, quand et comment avez-vous décidé d’organiser cet événement et pourquoi le Parabadminton ?
ETe: C’est un sujet qui touche particulièrement. J’ai présenté le projet au bureau qui m’a suivi. En dehors de l’aspect sportif, la valeur humaine est indéniable sur le Parabadminton. C’étaient, aussi, des championnats « faisables » par rapport à nos contraintes matérielles.
Qu’est ce que vous en avez retiré ?
ETe: Toutes les personnes qui se sont impliquées bénévolement nous ont fait part de leur satisfaction. Les gens ont été heureux de s’investir et ça, c’est gratifiant. Les joueurs nous ont aussi témoigné leur satisfaction. On a mis les petits plats dans les grands pour les accueillir. Pour le club, ça a amélioré beaucoup de choses, notamment au niveau de la reconnaissance et de la crédibilité. Pour la ville de Pertuis, c’était la première fois qu’un Championnat de France était organisé dans la commune, comme c’était aussi la première fois qu’un Ministre venait. Les acteurs locaux étaient ravis d’être mis en lumière et de voir que l’équipement municipal était utilisé. Clairement, cet événement nous a permis de faire quelques demandes supplémentaires.
Qu’est-ce qui a été le plus compliqué à gérer ?
ETe: Il faut s’appuyer sur les bonnes personnes et trouver les bons bénévoles. On a eu de la chance car on a trouvé très vite les responsables de chaque commission (90% des personnes étaient issues du club). La gestion du temps, comme celle des imprévus, est aussi très importante. Plus on approchait de la compétition, plus le rythme des réunions augmentait. Quand on se lance dans cette aventure, il faut anticiper un certain nombre de détails. La clé du succès est vraiment de s’adapter et de savoir changer de direction si besoin est tout en respectant le cahier des charges. Mais beaucoup d’actions restent du ressort du club et c’est très motivant. C’est pourquoi, le club et les personnes qui se sont engagées se tiennent à disposition pour aider les futurs organisateurs en leur proposant un retour d’expérience afin de leur faire gagner du temps.
Parlez-nous des relations avec la fédération?
ETe: Nous avons très bien vécu le fait de travailler avec la Fédération. Nous avons été accompagnés et non muselés. Sur certains points, nous avons pu discuter et adapter le cahier des charges. La présence de la FFBaD et de Silvia (responsable des événements nationaux NDLR), s’est amplifiée avec l’arrivée de la compétition mais toujours avec le bon dosage. Sur certains points, nous étions totalement autonomes. C’est nous qui avons, par exemple, et grâce aux conseils de personnes compétentes, initié la démarche d’obtention du label Agenda 21.
S’il ne fallait retenir qu’une image …
ETe: Une seule, c’est compliqué ! J’ai adoré voir les joueurs saluer, reconnaissants et respectueux, les juges de ligne à la fin de chaque rencontre. Mais aussi la part éducative qu’on a pu apporter auprès du public -enfant et adulte – en créant une « banalisation positive » du regard porté sur le handicap. Quand tout est mis en place pour que la différence ne soit pas un frein à la pratique et à l’échange, alors, la partie est gagnée !