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République Tchèque – Que du positif à retenir
Ils étaient encore trois à représenter le clan tricolore en finale du Czech Open 2017 ce week-end. Thomas Rouxel et la paire Léa Palermo/Bastian Kersaudy ont chuté dans le dernier match de la compétition, non sans avoir réalisé des parcours d'exception.
En simple hommes, Thomas Rouxel a réalisé un parcours de rêve. Après ses victoires tonitruantes sur l'Espagnol Pablo Abian (têe de série 1) 21/17 21/15 puis sur le Danois Ramsus Gemke (21/19 21/14), il affrontait aujourd'hui le Japonais Kento Momota, ancien numéro 2 mondial, banni des courts en avril 2016 pour avoir fréquenté des casinos clandestins.

La marche semblait malgré tout un peu haute. Le japonais mène les débats dès l'entame de jeu et s'adjuge la première manche 21/8. Le deuxième set est plus serré. Thomas mène d'un ou deux points dans toute la première partie, mais Kento Momota revient à hauteur à 8/8. A la pause, les débats sont équilibrés (11/10 pour le japonais). Mais à la reprise, c'est l'envolée : Kento Momota fait parler la poudre et s'adjuge la manche 21/14. L'ex-numéro 2 mondial est de retour. Et en forme ! Quant à Thomas, il peut être fier du parcours réalisé.

Une finale perdue à l'arrachée pour le mixte

En double mixte, la belle aventure s'est arrêtée en finale pour la paire française Léa Palermo/Bastian Kersaudy, qui n'a pas à rougir de son parcours. Les tricolores se sont offerts trois victoires convaincantes en deux sets pour se hisser à ce stade de la compétition. Opposés dans ce dernier match à la paire danoise Mathias Bay-Smidt/Alexandra Boje, tombeurs au premier tour des autres français Labar/Fontaine (têtes de série 1 de la compétition, ndlr), Bastian et Léa sont partis sur les chapeaux de roues. Ils maîtrisent leur sujet à la perfection et s'offrent le premiet 21/12. On se prête à y croire. Mais c'est sans compter sur le dynamisme retrouvé des Danois dans le second, qui s'imposent sèchement 21/8. Tout est à refaire.

Le troisième set est à couteaux tirés. A 13/6 pour les français, on se dit même que l'avance est confortable, et qu'il faudrait un miracle aux danois pour revenir dans le match. Et pourtant. Petit à petit, Bay-Smidt et Boje grignotent des points, remontent à 16 partout, et finissent par s'imposer 21/18. La déception est logique, mais le parcours est beau. Il faudra évacuer la frustration et retourner à l'entraînement pour gagner ce genre de matchs dans quelques mois.


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