Coup de Sifflet contre l’homophobie
Cette campagne part du constat que le langage du sport est, à l’instar d’autres domaines d’activités dans notre société, empreint, bien souvent inconsciemment, de propos homophobes.
Même si les données statistiques sont rares, il existe dans le milieu sportif, comme ailleurs, un risque : celui de prononcer des propos qui peuvent relever de l’homophobie ordinaire dans un contexte où parler ouvertement de son homosexualité demeure un sujet tabou.
Si le mouvement sportif a largement collaboré et adhéré à cette campagne, c’est sans doute parce que la façon de communiquer est différente : travailler sur les stéréotypes pour faire changer les mentalités et favoriser l’intégration et le respect de la différence.
Même si les données statistiques sont rares, il existe dans le milieu sportif, comme ailleurs, un risque : celui de prononcer des propos qui peuvent relever de l’homophobie ordinaire dans un contexte où parler ouvertement de son homosexualité demeure un sujet tabou.
Si le mouvement sportif a largement collaboré et adhéré à cette campagne, c’est sans doute parce que la façon de communiquer est différente : travailler sur les stéréotypes pour faire changer les mentalités et favoriser l’intégration et le respect de la différence.
Chiffres clés de l’homophobie dans le sport
Retour sur quelques études relatives aux discriminations homophobes dans le domaine du sport.
Source : étude réalisée sur demande du Paris Foot Gay auprès de 363 joueurs de Ligue 1, Centres de formation et joueurs amateurs
- La principale discrimination dans le football professionnel est l’homophobie. Le constat est plus important dans les centres de formation
- 41% des joueurs professionnels et 50% des joueurs de centres de formation ont exprimé une opinion hostile à l’homosexualité
- L’homosexualité est un tabou chez 63% des joueurs professionnels et chez 74% des jeunes joueurs
Source : étude réalisée sur demande de la DRJSCS Aquitaine auprès de 922 sportifs de 23 disciplines en 2010/2011
- 50,6% des sportifs hommes ont déclaré une attitude négative ou ambigüe envers les gays
- Plus les hommes s’identifient comme sportifs plus ils sont homophobes
- Les sportifs pratiquant un sport « dit masculin » sont les plus négatifs envers les homosexuels
- Les sportifs en compétition sont plus homophobes que les sportifs qui ont une pratique en loisirs
- Les sportifs inscrits dans les filières haut niveau sont aussi plus intolérants vis-à-vis de l’homosexualité
- Plus les hommes connaissent des personnes homosexuelles plus ils sont tolérants
- Les sportives sont plus hostiles aux gays qu’envers les lesbiennes mais dans des proportions moindres en comparaison avec les sportifs hommes
- Les sportives sont plus tolérantes envers les homosexuels quand elles ont des amis homosexuels
- Aucun effet par rapport au niveau de pratique ou du type de sport
- L’homophobie dans le sport reste un sujet tabou.
Source : Observatoire des incivilités de la Fédération Française de basket-ball, période octobre 2014 à Avril 2015
- 21 actes à caractère homophobe, à l’encontre d’arbitres (12), de joueurs (6), autres (3)
- 15 des incivilités se sont produites sur un match masculin, 6 sur un match féminin
- 16 chez les Seniors, 3 chez les U20, 1 chez les U18, 1 chez les U15
- 6 au niveau départemental, 9 au niveau régional, 6 au niveau national
- 15 actes se sont déroulés pendant la rencontre, 6 après la rencontre.
Source : étude sur l’homophobie dans le sport en Seine-Maritime depuis novembre 2014
- 41% des entraîneurs de groupes masculins ont déclaré des opinions très positives envers les gays
- 66% des entraîneurs de groupes féminins ont déclaré des opinions très positives envers les lesbiennes
- Selon les entraîneurs des garçons, ce sont les sportifs les plus hostiles aux homosexuels
Rapport Annuel 2015 de SOS Homophobie ICI
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#CoupdeSifflet contre les discriminations dans... par ministeredessports
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