La place prepondérante des Femmes dans le Sport
Situation actuelle : quand les chiffres parlent d’eux-mêmes
Les femmes représentent que 37 % des licenciés des fédérations sportives et 36% des sportifs de haut niveau.
Les activités sportives les plus pratiquées par les femmes sont l’équitation (82,5 %), le tennis, la gymnastique (78,8 %), le basket-ball. Elles ne sont que 4,5 % à avoir une licence à la Fédération française de football, mais cette dernière a mis en place de nombreux dispositifs attractifs pour tous les niveaux de pratiques.
La pratique féminine est fortementaxée vers le loisir, la convivialité et le lien social et un peu moins axée sur la compétition. Elle est également fortement conditionnée par la situation sociale : Seulement 32 % des filles pratiquent un sport dans les ZEP, contre 80 % dans les classes moyennes et supérieures.
Femmes et fonctions de dirigeantes :
- 10,5 % dedirectrices de CREPS
- 21 % des postes d’inspection, de professeur-e- et de conseiller-e
- 12,5%présidentes de fédérations sportives (14 femmes sur 115)
- 14,6 % femmes arbitres et juges de haut niveau
Au regard du respect de la représentativité des femmes licenciées au sein des bureaux des fédérations sportives, 66 fédérations respectent ces dispositions réglementaires, soit 61,1% des fédérations agréées. Elles étaient 15 de moins en 2009 et représentaient 47,2% des fédérations agréées.
La part des femmes déclarant la pratique d’une activité sportive s’est accrue de 11 points en 10 ans (de 2000 à 2010) tandis que celle des hommes n’a augmenté que de 5 points (à champ constant, individus de moins de 75 ans).
Les magasins de sport : 85 % des dirigeants sont des hommes, les femmes y occupent des postes de caissières ou vendeuses.
JO : désormais, la quasi-totalité des disciplines sportives et olympiques comportent des épreuves masculines et féminines. Cependant, il existe toujours de fortes disparités dans le nombre d’épreuves : les épreuves masculines sont plus nombreuses que les épreuves féminines. Cela a des répercussions sur le nombre de médailles distribuées (moins pour les femmes).
Il y a une moindre couverture médiatique des compétitions et exploits des sportives. Exemple : en septembre 2010, Teddie Riner et Lucie Decosse tous les deux champions du monde : 606 articles de presse contre 156 pour Lucie Decosse soit quatre fois moins !
Les freins à l’évolution des mentalités :
- La question du corps féminin, de sa visibilité pour soi-même et les autres au niveau de la pratique loisir comme la compétition
- L’imprégnation des consciences quant à la moindre capacité sportive, réelle ou supposée, des femmes
Source : Rapport 2010-2011. Égalité des femmes et des hommes dans le sport. Délégation aux droits des femmes du Sénat
Mise à jour 2014 - Ministère